Place de Droits de l’Homme

Aménagement de la Place des Droits de l’Homme à Tremblay en France

Maître d’Ouvrage:
Tremblay en France

Emplacement:
Lisieux

Date:
2009

Surface:
4000 m²

Collaborateurs:
Neveux –Rouyer paysagistes
Osmose BET VRD

Status:
Terminé 2009

Projet:
Aménagement de la Place

Concept

Au-delà des contraintes techniques, le réaménagement de la place doit intégrer trois problèmes fondamentaux :

  • l’urbain – à travers un travail sur les « interfaces », il s’agit de « désenclaver » la place, estomper ses franges en leur donnant une « naturalité »  que le malheureux urbanisme sur dalle avait nié dans le passé
  • la multifonctionnalité – le réaménagement ne doit se proscrire aucune utilisation future. Il doit vivre avec la place, « réagir » et interagir dans le temps avec ses multiples visages :
  • « forum » civique la journée, « square » urbain le soir, « place du marché » en occasion des brocantes ventes etc.,  « parvis » lors de manifestations publiques ou théâtrales.
  •  « remplie » sa texture à « pixels» renvoie des informations concernant ses multiples utilisations 
  • « vide » la place est traitée comme une véritable façade à « damier » et vibre à la lumière de jour comme de               nuit.
  • le dépavage – il ne s’agit pas d’utiliser le végétal pour « faire beau » en lui attribuant le rôle cosmétique de maquillage urbain mais plutôt de « dépaver », de réimplanter de la biomasse dans la ville, de retrouver « sous les pavés » la nature afin que l’espace public interagisse avec le changement des saisons et son visage puisse se transformer au gré du temps.

La multifunctionalite

Le problème qui se pose est comment conjuguer deux conceptions différentes, voire opposées de la place :

  • celle « dynamique » d’une place traversante, lieu de passage, véritable « carrefour » des différents parcours
  • celle « statique » d’une place fermée  à certaines heures et transformée en « square urbain »

Celui-ci ne peut pas être réduit seulement à un simple problème esthétique de camouflage des clôtures, mais passe véritablement par une conception qui intègre à la fois ces deux utilisations « la place comme lieu de transit » et « la place comme lieu de repos et de contemplation ».  

A l’intérieur de la trame s’inscrivent les éléments fixes de la clôture (battants en deux éléments).

Ces éléments en panneaux barreaudés et perforés, une fois « au repos », peuvent être utilisés comme support de signalétique du théâtre, affichage, etc…

De plus le maitre d’ouvrage souhaitait  pouvoir disposer de la place pour différentes utilisations : brocantes, spectacles, expositions, etc. D’où la nécessité de concevoir un espace flexible et  capable d’assumer différentes configurations et le choix d’utiliser des micro-jardins de 3.50m x3.50 m divisibles en 4 parties et aisément déplaçables.