Concept

Le tissu paysager dans lequel le complexe sportif s’inscrit, constitue un « fond de scène » où le végétal « les  vides » et le bâti « les pleins »  s’alternent et se fondent presque « naturellement ».

L’insertion d’un nouvel équipement, qui risquait forcément de s’imposer dans le paysage par sa nature et sa volumétrie, s’est fait naturellement, en « douceur », sans agressivité, en tenant compte de l’échelle du tissu urbain et paysager environnant.

De même le profil descendant depuis le boulevard Herbert Fourmet vers la Touques rend la toiture du complexe comme une véritable « cinquième façade », voir même l’«image de marque  du projet» depuis les hauteurs de la ville au même titre que les autres vues depuis le bas de la colline.

C’est à partir de ces considérations que la toiture a été conçue comme une véritable « colline artificielle » qui, dans sa coupe longitudinale, épouse la déclivité naturelle du site dans un mouvement en continuité et prolongement naturel du paysage.

Projet

Il s’agit de la mise en place d’un fragment de « géographie », une architecture « furtive » qui essaie de conjuguer un univers « naturel » celui lié aux principes de l’horticulture et de l’agriculture avec un univers « artificiel » celui de la technique.

Cet univers trouve sa raison d’être dans la prise en compte à la fois des exigences du programme (hauteur sous poutre dans la salle de 9m) et des contraintes imposées par l’utilisation d’une toiture végétalisée sur support bac acier et par une évacuation naturelle des eaux pluviales.

A partir de ces contraintes d’ordre technique, l’ordinateur nous a permis l’élaboration d’une forme «non-dessinée» résultante de la déformation d’une grille de maille carrée 14 par 14 mètres,  définie par l’alternance de différents systèmes de végétalisation extensive à faible entretien.

Les façades en polycarbonate translucide laissent filtrer les ombres du paysage et une lumière tamisée et non éblouissante vers le hall, les tribunes et la salle.