Complexe sportif
Marcel Guillot
Construction d’une structure d’accueil, d’une piste d’athlétisme et aménagement des extérieurs
Maître d’Ouvrage:
Ville de Le Neubourg
Emplacement:
Le Neubourg
Date:
2009
Surface:
1500 + 23 000 m² terrains
sportifs et espaces extérieurs
Collaborateurs:
BETOM Ingénierie : BET TCE et économie de la construction
TEC Bois : BET spécialisé bois
OSMOSE : BET VRD terrains sportifs
CAP TERRE : BET HQE
Status:
Terminé 2011
Projet:
Construction d’une structure d’accueil, d’une piste d’athlétisme et aménagement des extérieurs en démarche THPE et HQE
Concept
Le concept repose sur le constat marquant d’un site destiné à rester très ouvert et qui se caractérise par la dominance de grands espaces ouverts : le terrain d’honneur football en gazon naturel encerclé par la piste d’athlétisme. Dans notre cas, le défi était de concevoir des «architectures» où la frontière entre le végétal et le construit, entre la nature et l’artifice, entre le contexte et le projet, s’efface jusqu’à sa disparition.
L’insertion des bâtiments est vue comme des « incisions » dans le site où la nature reprend le dessus et semble se refermer sur le construit. Il n’y a plus de « pied d’immeuble », plus de « couronnement », plus «d’objet architectural », ni « d’aménagements extérieurs », tout s’inscrit à l’intérieur d’un mouvement naturel du terrain, dans la création d’une « orographie » où les spectateurs se trouvent abrités dans une concavité presque naturelle du terrain.
Projet
Ainsi, le projet est conçu autour d’un système paysager constitué par des alignements d’arbres perpendiculaires au square du 8 Mai. Cette trame paysagère dessine une perméabilité visuelle Nord-Sud depuis les espaces publics et le parvis d’entrée au complexe. A l’intérieur de cette trame et à proximité du square du 8 Mai vient s’inscrire le parking pour les utilisateurs et spectateurs.
Les deux nouveaux bâtiments se révèlent à l’intérieur d’une série d’«incisions» du terrain naturel qui suivent cette trame paysagère.
Les toitures de la tribune et de la salle de tennis de table, avec une structure en lamellé collé, sont entièrement végétalisées et s’inscrivent comme des « collines artificielles » dans le prolongement naturel des talus paysagers qui épousent la déclivité du terrain ainsi crée.
Les façades des bâtiments se prolongent le long des talus et marquent ainsi la continuité entre paysage et construit.
